Animaux

Picage chez le perroquet

Les perroquets maintenus en captivité ont fréquemment recours à une mauvaise habitude : le picage. Cette déviation du comportement les entraîne à s’arracher les plumes et parfois même à s’auto-mutiler si le trouble n’est pas soigné à temps.

Comment repérer le picage ?

Les plumes sont mâchonnées et avalées. Normalement, elles sont remplacées à la mue suivante. Cependant, si le trouble est sévère, votre perroquet peut devenir pratiquement nu, à l’exception de la tête, le perroquet se déplume. Plus grave encore, il peut s’infliger des blessures.

Les origines de cette déviation du comportement sont multiples :

  • Médicale
  • Sexuelle
  • Alimentaire
  • Environnementale
  • L’origine médicale : à vérifiez avant tout

Tout d’abord, il est préférable de s’assurer que le picage n’est pas d’origine médicale. La consultation chez un vétérinaire est vivement conseillée.

Divers examens seront pratiqués :

Fiente : afin de détecter la présence de vers plats. Une vermifugation est alors prescrite. D’ailleurs, la vermifugation est recommandée, 2 fois par an, au printemps et à l’automne.
Peau : Pour déterminer la présence de mycose (Candida albicans), facteur de prurit (démangeaisons) qui provoque un picage jusqu’au sang. La présence de bactéries (à streptocoque) et d’acariens témoigne d’un manque d’hygiène de la cage. A vous donc de veiller à une bonne hygiène de l’habitat de votre compagnon.

Sexualité : un peu de compagnie

Le picage coïncide parfois avec la maturité sexuelle de l’oiseau. Sans compagnon, il aura tendance à s’arracher les plumes. La compagnie d’un congénère de sexe opposé est alors conseillée.

Les deux points précédents écartés, il est indispensable de surveiller particulièrement l’alimentation et l’environnement de votre perroquet.

Alimentation : attention aux carences

Un oiseau nourrit avec une alimentation carencée aura un métabolisme déséquilibré. Les plumes chutent, cassent et ont du mal à repousser. Votre perroquet manque d’énergie et s’adonne malheureusement au picage. C’est souvent une alimentation trop riche en graines grasses (que des graines de tournesol, par exemple) qui est la cause de ce déséquilibre. Il faudra donc veiller à augmenter les vitamines et minéraux, présents principalement dans les fruits et légumes. Comme ils sont sucrés, les fruits (kiwis, pommes, raisins…) sont beaucoup plus appréciés. Donnez-en 2 fois par semaine pour prévenir les carences.

Environnement : la source la plus fréquente

Les perroquets sont très sensibles de leur environnement. Ils s’ennuient rapidement. Il leur faut du bois à décortiquer, des jouets pour se distraire et suffisamment d’espace pour se déplacer. Pensez également à  » compliquer  » l’accès aux graines. Si elles sont faciles à atteindre, le perroquet ne s’occupera pas beaucoup. Si les graines sont difficiles d’accès ou agglomérées sur une baguette, votre compagnon aura une activité très stimulante. Et n’oubliez pas que votre perroquet est un animal de compagnie et que vous l’avez choisi comme tel. Alors, jouez avec lui afin de le distraire et de stimuler son intelligence.

Un trouble à prendre au sérieux

Les origines du picage sont multiples. Même si le cause première reste un environnement pauvre en stimulations.

 

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